INTRODUCTION



Instruire, combattre l’ignorance, donc mettre les personnes à égalité pour que les gens instruits ne puissent pas manipuler les non-instruits, permettre un esprit critique, l’histoire du monde pour tirer des leçons du passé, donner des connaissances aux gens sur certains sujets afin qu’ils n’aient plus peur de l’inconnu… Donner la possibilité aux gens, d’avoir un avenir construit, des buts et des projets de vie » telle est l’opinion d’un sur blogueur rôle de l’école.
Cette remarque formera le fil directeur de notre TPE. Nous savons que le système éducatif d’aujourd’hui n’a pas toujours été tel que nous le connaissons. Les changements ont été très nombreux, et sont dus notamment à cette fameuse Révolution… Celle de Mai 68. Ainsi, nous nous posons la question suivante : En quoi la Révolution de mai 68 a-t-elle modifié le système éducatif ? Tout d’abord, nous parlerons du fonctionnement de l’école avant mai 1968, dans un second temps, de ce qu’il s’est réellement passé à cette époque, et pour finir, nous évoquerons les nouveaux principes de l’école après cette Révolution.


« École antique où l’on s’entretenait de philosophie. École moderne où l’on discute de football »
D’Ambrose Bierce

I/ LE FONCTIONNEMENT DE L'ECOLE AVANT MAI 68

a) La place et les devoirs des élèves dans une école plutôt stricte


Tout d’abord il faut rappeler que l’école que nous connaissons aujourd’hui fonctionne bien différemment de l’école d’avant la révolution de mai 68. Le système éducatif était très strict et aucun débordement des élèves n’était toléré ; on parlait alors d’une discipline de fer. Les changements ont été très nombreux ; qu’il s’agisse des vêtements des élèves, de leur écriture, de leur punitions, de leur motivation et bien d’autres encore.Pour commencer, concernant, les vêtements, les élèves se devaient de venir en blouse ou en uniforme à l’école. Leurs habits personnels étaient réservés au dimanche et en soirée, de manière à ce qu’il n’y ait pas de différence entre les individus dans le cadre scolaire.
Pour ce qui est de l’écriture elle devaient être correcte sous peine d’une punition. Les élèves utilisaient une plume et un encrier, et étaient obligé d’écrire de la main droite. Les gauchers devaient alors se forcer à écrire de leur mauvaise main, puisque leur main gauche était attachée dans leur dos.


Mais s’il y a autres choses dont il faut parler, ce sont bien les punitions ! Les plus petites que pouvaient avoir les élèves, étaient d’aller au coin ou de porter le bonnet d’âne. Ce bonnet, bien que sa fonction ait changé au fil du temps, n’a pas toujours eu pour but d’humilier l’élève, mais de lui transmettre une intelligence (l’âne étant considéré comme un animal intelligent). De plus, si les élèves obtenaient de mauvaises notes ou étaient indisciplinés, ils étaient obligés de faire des tours de cour devant leur camarade et il arrivaient souvent que leur professeur, leur donnent des coups de règles sur les doigts. Mais en rentrant chez eux les élèves ayant obtenu une mauvaise note ou une punition étaient sur qu’ils auraient une nouvelle sanction imposée par leur parents. Ce système d’éducation permettait un plus grand respect des adultes.

Concernant le rapport entre l’école et la religion il est important de savoir qu’en 1826, bien avant la Révolution s’ouvrirent à Paris, des « salles d’Asiles ».*Pendant de nombreuses années l’école est donc restée sous le contrôle de l’Eglise et de la Monarchie, mais peu à peu des lois furent votées pour la rendre accessible à un plus grand nombre. Au XIXème siècle, les lois Guizot, Duruy et Ferry permirent à l’école de se détacher de l’église et de se placer sous le contrôle de l’Etat. Au fil du temps Les cours sont alors donnés par des enseignants et non des religieux, dans des bâtiments spécialement conçus pour l’enseignement scolaire.


*Salles dAsiles : Œuvre de bienfaisance destiné à garder les enfants pauvres de trois à six ans. C’est aussi une classe dont les élèves (très nombreux) étaient serrés les uns contre les autres sur des gradins, permettant l’initiation au catéchisme à l’aide d’images avec des planches murales ainsi que l’écriture avec des ardoises. Ce service est devenu vite indispensable dans les villes : en 1870 on en comptait déjà 4000.

Par rapport à la disposition des classes, des changements sont apparus en 1882. Le dictionnaire de Pédagogie de Ferdinand Buisson, proche collaborateur de Ferry, dresse ainsi la liste type du matériel pédagogique approprié : Des tableaux muraux pour la lecture et l’écriture, de grands tableaux ardoisés, un boulier compteur, des objets pour le dessin géométrique au tableau (règle, équerre, compas, rapporteur), un globe terrestre, les cartes murales de la terre, Europe et de la France, des instruments simples pour les expériences de physique et de chimie, des collections d’histoires naturelles etc.. Une réglementation très stricte était également présente, la salle de classe devait avoir une forme rectangulaire, un sol « parqueté en bois dur », une hauteur sous plafond d’au moins quatre mètres, ne pas excéder cinquante places et offrir une superficie minimale de 1.5 m² par élèves. Au large pupitre de 4 ou 6 places qui sera ensuite remplacé par le pupitre biplace.





b) Les relations entre maîtres et élèves

Avant la révolution de mai 1968, les pédagogues étaient très stricts, beaucoup plus qu’aujourd’hui. Il n’y avait aucune relation entre élèves et professeurs. Ils étaient distants et ne parlaient pas ensemble. Ils ne faisaient que leur travail et dans leurs cours régnait une atmosphère tendue. Jamais ils ne parlaient d’autres choses avec les élèves. Ils se faisaient respecter. Ils ne souriaient pratiquement pas et les élèves avaient « peur » du maître .Celles-ci étaient faites de telle sorte que les élèves ne recommencent pas. Ils ne parlaient jamais, qu’aux récréations. Il y avait une distinction très nette (visible) entre les jeunes et les adultes. Il n’y avait pratiquement jamais de dialogues et de partage. Les élèves écoutaient et buvaient les paroles des professeurs. Ils considéraient que c’était les adultes qui avaient raison et les élèves n’avaient pas leur mot à dire. Les maîtres évitaient d’aborder des sujets considérés comme « tabou ». Ils faisaient passer leurs idées, et les élèves ne prenaient jamais le risque de les contredire sous peine de punitions. Aucune relation de confiance n’était instaurée à cette époque. L’enseignant était un modèle pour les parents. Au XXe siècle, l'autorité de l'enseignant était largement reconnue par une société avide de savoir. En effet, ce dernier permettait aux générations suivantes de changer de statut social. Cependant, l'autorité pouvait aussi facilement engendrer des dérives autoritaires. Celles-ci empêchaient les élèves de prendre des initiatives, les rendant ainsi passifs. Aussi, cette autorité abusive entraînait parfois de nettes préférences ou de véritables détestations vis à vis de certains élèves.
La fonction principale des instituteurs de l’époque étaient la même que celle d’aujourd’hui : instruire les élèves. Il y avait une sorte de barrière entre eux et les professeurs, la distinction était très forte et très visible. Les enseignants donnaient comme aujourd’hui des devoirs à faire le soir et des exercices. Ils vérifiaient les cahiers de leurs élèves, ils devaient être corrects, sans bavures et sans taches d’encres. Si ce n’était pas le cas, les élèves étaient retenus et puni pour réécrire mieux leur travail. Les professeurs n'étaient jamais en grève,
« Nous ne faisons aucun graffiti sur les murs, les filles étaient habillées comme de véritables jeunes filles bien élevées... et non comme des apprenties jet seteuses... affranchies...et les garçons ne leur crachaient pas dessus... comme maintenant. La plupart de nos parents avaient un grand respect vis-à-vis des instituteurs et des maîtres d’école. » Témoigne monsieur X

Rousseau a écrit " Le maître s’efforcera de suggérer et non d’ordonner. Il s’agit de convaincre chaque enfant qu’en obéissant à ‘’la règle du jeu scolaire’’ il joue son rôle dans l’organisation, la bonne tenue, la discipline de la classe […]. C’est par la pratique de l’autodiscipline, et non par la discipline imposée que l’on accoutumera l’enfant à l’usage de la liberté ".

II) MAI 1968


a) Explosions révolutionnaires


Mai 1968 en France , est un ensemble de mouvements et manifestations survenus en France, en mai-juin 1968. Ces évènements forment une période et une césure marquante de l'histoire contemporaine française, caractérisées par une vaste révolte, de nature à la fois culturelle, sociale et politique. Sous l’impulsion des étudiants parisiens, la France s’agite soudainement pendant un mois. Lassés d’une société autoritaire et paternaliste, les jeunes dénoncent le capitalisme*, l’austérité* morale gaulliste, les arrestations de leurs camarades, tout en prônant la libération sexuelle, et plus de droits pour la femme. C’est tout d’abord une révolte étudiante parisienne qui gagne peu à peu la France et le monde ouvrier. Au-delà des remises en cause matérielles et salariales, il s’agit de revendiquer une autorité oppressante et la libéralisation des mœurs.Enclenchée par une révolte de la jeunesse étudiante parisienne, puis gagnant le monde ouvrier et pratiquement toutes les catégories de population sur l'ensemble du territoire, elle reste le plus important mouvement social de l'histoire de France du XXe siècle.

*Capitalisme :Le capitalisme est le régime économique et juridique d'une société dans laquelle les moyens de production n'appartiennent pas à ceux qui les mettent en œuvre.

*Paternalisme : Tendance à appliquer une bienveillance autoritaire et condescendante dans l'exercice de l'autorité. 

Les origines de cette révolution : 
Origines politiques : La politique gaullienne mise en place depuis 1958 ne plaît plus : une politique trop autoritaire, un président trop âgé ne répondant pas aux attentes culturelles, matérielles et sociales de l’époque. De plus, la divergence des opinions de la gauche accentue les problèmes : d’un côté, une gauche extrémiste veut une révolution, de l’autre, une gauche plus classiques préfère adopter d’autres solutions : un gouvernement provisoire et des élections présidentielles et législatives anticipées.
Origines économiques : Après les Trente Glorieuses, il s’est installé une société de consommation dans les mœurs, contestée par les étudiants, pour eux : « L’Homme est réduit à produire et à consommer ». Le chômage augmente, plus de 500 00 chômeurs. Les salariés se sentent exclus de la prospérité. De plus, la massification de l’enseignement supérieur (génération d’étudiants issus du baby-boom d’après-guerre) pose des problèmes de locaux, de matériels et de transports, et le gouvernement souhaite alors instaurer une sélection des étudiants.
Origines culturelles: On assiste à un exode rurale et à l’urbanisation, avec une augmentation du niveau de vie, du nombre d’étudiants, l’explosion de la culture, des loisirs et des médias Beatles, Johnny Halliday...). En même temps, le malaise des jeunes concernant la liberté sexuelle grandit, ainsi que le droit...








b) De nouvelles lois

En 1793, la Convention projette, en vain, l’obligation scolaire et la gratuité de l’enseignement. Cette idée avait été auparavant développée par Condorcet dans son Rapport et projet de décret sur l’organisation générale de l’instruction publique, prônant un système éducatif laïc avec une égalité entre les filles et les garçons devant l’instruction. Sous le premier empire Napoléon met en place une institution scolaire autonome pour l’enseignement secondaire et supérieur : c’est l’Université. Le primaire reste sous le contrôle de l’Eglise. C’est à partir de 1816 que chaque commune à l’obligation de dispenser d’un enseignement primaire.
François Guizot
C’est avec François Guizot, le ministre de l’instruction publique sous Louis-Philippe, qu’est votée le 28 juin 1833 la première loi concernant l’enseignement primaire. Elle prévoit la scolarisation des garçons, ainsi que l’obligation pour chaque commune de plus de cinq cent habitants d’entretenir une école primaire et l’institution dans chaque département d’une école normale pour la formation des instituteurs. En revanche, il n’est pas prévue d’obligation mais il s’agit d’offrir une possibilité d’instruction, en prenant garde de ne pas remettre en cause l’autorité paternelle. Le choix d’un enseignement religieux ou laïc sera laisser obligatoire et l’enseignement sera gratuit pour le indigents. Pour finir, l’Eglise gardera un rôle prépondérant dans l’organisation de l’école primaire.
Un progrès est en train de ce mettre en place à cette époque au niveau de l’instruction. Les mentalités évoluent ainsi que le but de l’instruction dans la société. De ce fait, de nombreuses lois seront votée par la suite telle que celles de Ferry ou encore celles de Faure. Toutes ces lois aboutiront à l’organisation de l’école actuelle. Petit à petit, la place de l’Eglise n’existera pour ainsi dire plus dans le fonctionnement de l’instruction.
Dans l’esprit de républicains des années 1880, la consolidation du régime politique né en 1875 passe par l’instruction publique. En laïcisant l’école, ils veulent affranchir les consciences de l’emprise de l’Eglise et surtout fortifier la patrie française en formant des citoyens, toutes classes confondues, sur les mêmes bancs. Cette réorganisation de l’enseignement va exiger une réforme en deux temps.
Tout d’abord, pour libérer l’enseignement de l’influence de l’Eglise et des religieux, le gouvernement va créer des écoles normales, dans chaque département pour assurer la formation d’instituteurs laïcs destinés à remplacer le personnel congréganiste (loi du 9 août 1879). Par ailleurs, les personnes extérieures à l’enseignement et en particulier les représentants de l’Eglise, seront exclus du Conseil supérieur de l’instruction publique (loi du 27 février 1880). Enfin, la loi du 18 mars 1880 relative à la liberté de l’enseignement supérieure cherche à empêcher les membres des congrégations non autorisées à participer à l’enseignement, qu’ils soient public ou libre, primaire, secondaire ou supérieur. Cependant cette disposition est rejetée par le Sénat puis après par la Chambre des députés.
Cette première phase passée, les républicains poursuivent la mise en place d'une école laïque mais, pour diviser les résistances, ils fractionnent la réforme en deux temps. Ils commencent par prononcer la gratuité de l'école publique (loi du 16 juin 1881 établissant la gratuité absolue de l'enseignement primaire dans les écoles publiques) et exigent que les instituteurs obtiennent un brevet de capacité pour pouvoir enseigner dans les écoles élémentaires (loi du 16 juin 1881 relative aux titres de capacité de l'enseignement primaire). Ils affirment ensuite l'obligation, pour les enfants des deux sexes, de fréquenter l'école de 6 à 13 ans (loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire).
Jules Ferry
Dans l'immédiat, les lois scolaires de Jules Ferry apportent peu de changements. Le caractère obligatoire de l'enseignement ne fait qu'entériner un mouvement de scolarisation de masse déjà commencé. La véritable plus-value de ces textes porte sur la scolarisation des filles et des enfants des campagnes, que les parents sont obligés d'envoyer à l'école alors qu'ils préféraient les voir participer aux tâches ménagères ou travailler dans les champs. La loi Camille Sée du 21 décembre 1880 avait déjà fait un pas en ce sens en organisant l'enseignement secondaire des jeunes filles. Quant aux religieux, ils restent en fonction dans les écoles élémentaires après l'obtention du brevet de capacité. C'est la loi du 30 octobre 1886 sur l'organisation de l'enseignement primaire qui les en écarte en ordonnant la laïcisation progressive du personnel des écoles publiques.
Les lois Ferry, à la base de la « République des instituteurs », ont pour conséquence une scolarisation quasi-complète — donc une alphabétisation et une « francisation » — des enfants français, s'inscrivant ainsi dans le projet des Lumières d'émancipation du peuple souverain.
L'enseignement est donné en français, diffusant ainsi à l'échelle du territoire national l'usage d'une même langue. Tout enseignement dans les langues locales (que ce soit le breton, l'auvergnat ou l'arabe et le kabyle en Algérie, annexée en 1848), qualifiées de «patois », était interdit. En ceci, l'école laïque, gratuite et quasi-obligatoire a été, avec la conscription, l'un des instruments essentiels de « nationalisation de la société » par l'État, ou encore de formation de l'État-nation français.
Edgard Faure
En 1968, après les évènements de mai, on confia à Edgar Faure le poste délicat de ministre de l'Éducation nationale. Sa loi d'orientation de novembre 1968 surprit la classe politique, qui la vota aussi bien à gauche qu'à droite (les communistes s'abstenant). Elle marque une rupture dans l'enseignement français en intégrant des revendications de mai 68. Les évènements du mois de mai présentent alors une réforme importante qui est censée faire des universités de véritables établissements autonomes et pluridisciplinaires. La loi d’orientation de l’enseignement supérieur du 12 novembre 1968, dite loi Edgar Faure créé des établissements d’un type nouveau «  les établissements publics à caractères scientifiques et culturels » EPSC). Les anciennes facultés disparaissent et sont remplacées par des unités d’enseignement et de recherches (UER). Les grands principes mis en œuvre par cette loi sont l’autonomiela participation et la pluridisciplinarité*.

*Pluridisciplinarité : Comme son nom l’indique, caractère de ce qui intègre plusieurs disciplines.







III) LES NOUVEAUX PRINCIPES DE L'ECOLE APRES LA REVOLUTION



a) Les changements de la place de l’élève dans une nouvelle école.

Après la révolution de mai 1968, où les élèves des universités principalement sont allés dans la rue pour s’exprimer, l’école à changé. Elle est devenue l’école que nous connaissons aujourd’hui et est de plus en plus appréciée par les élèves. De nos jours  l’école est beaucoup plus libérée. Il n’y a plus l’autorité qui existait avant. Le respect est toujours là et le gouvernement à fait beaucoup de réformes, notamment celles mentionnées précédemment. L’école n'est alors plus réservée seulement aux gens aisés. Elle est désormais accessible à tous et le savoir se transmet à tous les jeunes du pays. Il n’y a plus de punitions comme celles qui existaient avant. Maintenant, chaque élève dispose d’un carnet de suivi, dans lequel sont inscrites les sanctions. Aujourd’hui, si un élève a des difficultés ou des problèmes de discipline, des rendez-vous sont pris entre parents et professeurs. Durant les cours, tous les sujets sont abordés, sans aucuns tabous… Depuis la réforme, les programmes ont changés et les méthodes de travail aussi. Il y a eu de nombreux changements au niveau de l’école élémentaire, le classement a disparu. Dans les années 1970, les collèges ont adopté un système de notation par lettres (A, B, C, D, E). Il s’est donc bien développé l’idée de noter autrement. Aujourd’hui dans certaines régions françaises en primaire l évaluation se fait sur le principe des couleurs (rouge, orange, vert), il s’agit d’une évaluation en terme de compétences acquises et non en termes de niveaux. La suppression des classements et celle de la notation par lettres manifestent une interrogation implicite sur la pertinence de la hiérarchie scolaire. La signification de la note a beaucoup changé ; elles autorisent ou empêche le passage dans la classe supérieure. On peut noter que le taux de redoublement a considérablement baissé depuis 1968. Le respect a également considérablement changé. De nos jours, c’est l’élève qui l’exige, et il se pose en égal au maître ce qui brise du même coup, le lien d’autorité qui unissait les deux partis. Il refuse même qu’on lui parle sur un certain ton, et demande la considération qu’il estime lui être due. Les élèves d’aujourd’hui ne demandent à être vouvoyé… En revanche, ils revendiquent ainsi beaucoup le respect.
« Quarante ans pour passer du maître tutoyé par l’élève à un collégien qui demande aujourd’hui le respect : c’est le nouvel étendard de la politesse ».



 


b) Une pédagogie plus libérée ?

Si avant mai 68 l’école n’était que bourrage de crâne avec une distance fondamentale professeur-élève, aujourd’hui, le changement est irrévocable !
L’acte d’enseigner n’est plus seulement une succession de méthodes pédagogiques, mais dépend également de la capacité de l’enseignant à construire une relation de confiance avec ses élèves, en tenant compte de leur univers émotionnel, ainsi que du sien.

Cette approche complexe, souvent intuitive, nécessite de la part de l’enseignant beaucoup de persévérance, mais aussi de subtilité dans sa relation avec l’élève. Ces derniers, peuvent poser des questions, et les professeurs ont pour rôle d’y répondre. L’enseignant ne se contente pas seulement d’expliquer ses connaissances, mais de les exprimer clairement, de façon à ce que l’élève comprenne et s’intéresse. Ils sont ici pour aider ceux qui peuvent se trouver en difficulté, au lieu de les « enfoncer » dans leurs lacunes. Contrairement à avant, les élèves et enseignants, sont égaux. L’élève se doit toujours de respecter le professeur, mais ce dernier à pour obligation d’en faire autant. « Pour être respecté il faut être respectable ».Le sujet apprenant devient une personne et le maître descend de son estrade. Depuis mai 1968, les programmes éducatifs ont changés, ce qui a rendue l’éducation plus appréciable et cela a donné une plus grande liberté. Les sujets ont changé et ont été de plus en plus variés. L’école est devenue de moins en moins politisée grâce à cette révolution et aujourd’hui nous étudions dans une école libre et sans contraintes. Le respect est toujours présent mais les élèves ne craignent plus les professeurs. Ces derniers ont changé petits à petit et sont aujourd’hui devenus sociables. Ce qui nous paraît normal aujourd’hui ne l’était pas à l’époque. Les mentalités ont évolué dans le bon sens. La place des jeunes est reconnue par la société aussi bien à l’école qu’en dehors. La jeunesse c’est affirmé et a affirmé ses opinions ainsi que sa personnalité.


Cliquer sur " messages plus anciens" si dessous, pour continuer votre lecture.