III) LES NOUVEAUX PRINCIPES DE L'ECOLE APRES LA REVOLUTION



a) Les changements de la place de l’élève dans une nouvelle école.

Après la révolution de mai 1968, où les élèves des universités principalement sont allés dans la rue pour s’exprimer, l’école à changé. Elle est devenue l’école que nous connaissons aujourd’hui et est de plus en plus appréciée par les élèves. De nos jours  l’école est beaucoup plus libérée. Il n’y a plus l’autorité qui existait avant. Le respect est toujours là et le gouvernement à fait beaucoup de réformes, notamment celles mentionnées précédemment. L’école n'est alors plus réservée seulement aux gens aisés. Elle est désormais accessible à tous et le savoir se transmet à tous les jeunes du pays. Il n’y a plus de punitions comme celles qui existaient avant. Maintenant, chaque élève dispose d’un carnet de suivi, dans lequel sont inscrites les sanctions. Aujourd’hui, si un élève a des difficultés ou des problèmes de discipline, des rendez-vous sont pris entre parents et professeurs. Durant les cours, tous les sujets sont abordés, sans aucuns tabous… Depuis la réforme, les programmes ont changés et les méthodes de travail aussi. Il y a eu de nombreux changements au niveau de l’école élémentaire, le classement a disparu. Dans les années 1970, les collèges ont adopté un système de notation par lettres (A, B, C, D, E). Il s’est donc bien développé l’idée de noter autrement. Aujourd’hui dans certaines régions françaises en primaire l évaluation se fait sur le principe des couleurs (rouge, orange, vert), il s’agit d’une évaluation en terme de compétences acquises et non en termes de niveaux. La suppression des classements et celle de la notation par lettres manifestent une interrogation implicite sur la pertinence de la hiérarchie scolaire. La signification de la note a beaucoup changé ; elles autorisent ou empêche le passage dans la classe supérieure. On peut noter que le taux de redoublement a considérablement baissé depuis 1968. Le respect a également considérablement changé. De nos jours, c’est l’élève qui l’exige, et il se pose en égal au maître ce qui brise du même coup, le lien d’autorité qui unissait les deux partis. Il refuse même qu’on lui parle sur un certain ton, et demande la considération qu’il estime lui être due. Les élèves d’aujourd’hui ne demandent à être vouvoyé… En revanche, ils revendiquent ainsi beaucoup le respect.
« Quarante ans pour passer du maître tutoyé par l’élève à un collégien qui demande aujourd’hui le respect : c’est le nouvel étendard de la politesse ».